Damien Buffy, 17 ans, plus jeune ceinture noire de France

Damien Buffy, qui pratique le krav-maga depuis la création du club à Venarey-Les laumes, saison 2009 - 2010, vient d'obtenir, à tout juste 17 ans, sa ceinture noire 1er dan.

Vendredi, à l’issue de quatre heures d’épreuve, une ceinture noire 1er dan a été décernée à Damien Buffy par la commission nationale des grades de la Fédérations Française de Karaté et Disciplines Associées.

Entretien avec le jeune sportif et heureux élu.

Pouvez-vous nous présenter le krav-maga ?

«À l’origine, le krav-maga est une méthode de combat militaire créée par le soldat israélien d’origine hongroise Imi Lichtenfeld (1910-1998) et classé secret défense en Israël pendant 40 ans.

Les techniques sont basées sur les réflexes naturels du corps et la rapidité d’action. Les résultats sont plutôt expéditifs. C’est une méthode d’auto défense simple, très efficace et surtout rapide à apprendre. Il est tellement efficace que la plupart des corps d’élites du monde le pratique.»

Comment se passe l’apprentissage ?

«Au club de Venarey-Montbard, c’est un plaisir de s’entrainer : l’ambiance est super avec des gens sympas. On ne se prend pas la tête, chacun progresse en fonction de son niveau, mais constate rapidement ses progrès. Je conseille le krav-maga à tout le monde en particulier aux femmes, qui ne devraient pas hésiter.»

Pouvez-vous nous parler du club de Venarey-Montbard ?

«C’est mon père, qui est également président et instructeur de la section karaté de l’Union Sportive Cheminote de Venarey-Les Laumes et de Montbard qui enseigne chaque semaine le Krav Maga aux Dojos de Venarey et Montbard. Une trentaine de licenciés suivent assidûment ses cours. Ce sport connaît un formidable succès mondial.»

Vous êtes la plus jeune ceinture noire de France. Que cela représente pour vous ?

«C’est une grande satisfaction pour moi. Au début, je pensais que j’étais le plus jeune de Bourgogne, mais la Fédération nous a annoncé que j’étais le plus jeune de France. J’étais ceinture marron depuis un an. C’est mon père qui m’a proposé d’y aller car j’avais le niveau. Je n’ai pas hésité. Je ne m’attendais pas à une telle nouvelle. C’est vraiment cool !»

Comment voyez-vous l’avenir ?

«J’aimerais passer le diplôme d’instructeur, comme mon père.»

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